Je ne sais pas si vous l’avez remarqué mais je ne vous envoie plus beaucoup d’emails, en tout cas je ne m’embête plus à vous notifier chaque épisode.
Voici donc ce que vous avez raté si vous ne suivez pas Sismique sur les réseaux ou n’êtes pas abonné sur votre application de podcast (ce qui est très mal!)
La neuro-scientifique Samah Karaki qui remet au goût du jour Bourdieu (entre autre) et détricote le mythe de la méritocratie et du talent pour nous rappeler que les structures sociales pèsent très lourds sur nos trajectoires : https://www.sismique.fr/post/114-le-mythe-de-la-meritocratie-samah-karaki
Et le petit dernier tout frais : Serge Zaka qui nous signifie que nous ferions bien de changer radicalement et rapidement nos stratégies agricoles pour s’adapter aux caprices de la météo (du fait de notre expérience climatique en cours) : https://www.sismique.fr/post/115-agriculture-et-climat-serge-zaka
Etats d’âme…
Je vous prépare en sus quelques rediffusions pour les semaine à venir en essayant de les organiser par thématique. Et j’ai aussi quelques belles conversations en boîte pour la rentrée (on creuse notamment un peu la lutte des classes).
Je suis un peu frustré d’être passé à côté de l’IA ces derniers mois alors que c’est un sujet majeur, je me rattraperai en octobre.
Globalement je cherche à donner un nouveau souffle à Sismique et aussi à préciser le sens de ma démarche. J’ai écrit un livre dans lequel j’ai restitué toute la somme des connaissances acquises depuis 8 ans et je vous y livre mes conclusions. Il serait donc bon maintenant d'ouvrir de nouveaux sujets, d'explorer des horizons autres et si possible d’une nouvelle manière. C’est encore flou, et si vous avez des suggestions, elles sont les bienvenues.
J’ai le sentiment que l’on tourne en rond sur les problématiques écologie/climat et que l’on va continuer à peu de chose près dans la même direction. Le système ne va pas changer en profondeur à moins d’un accident (et encore). Je me demande donc quelles pistes suivre pour ne pas sombrer dans un sentiment d’impuissance, ou pire, d’indifférence. Le cynisme me guette parfois et je dois m’en méfier.
Quoi qu’il en soit, même si le doute à nouveau m'habite, j'ai décidé de continuer à me consacrer à ce projet durant encore un an au moins, malgré les difficultés, malgré la précarité (n’exagérons rien, évidemment) et l’incertitude qui l’accompagne. Et je profite de cette newsletter estivale pour vous remercier à nouveau pour votre soutien. Tout particulièrement si vous faites partie des 200 donateurs qui chaque mois me permettent de payer mes factures; vous êtes pour moi indispensables.
Je vous souhaite de passer un super été où que vous soyez, et si vous passez par Lisbonne faites-moi signe, je ne bouge pas d’ici.